Le contenu de cette page a été écrit et publié sous la direction de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) qui a rejoint l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI) le 1er janvier 2021. Il était important pour la direction de l'IHEMI de conserver l'ensemble du contenu de l'INHESJ, qui constitue désormais la mémoire de l'institut.
La mondialisation, l'intégration par les échanges, la circulation des personnes, des services et des biens, les tendances à l'uniformisation culturelle ont pu faire croire à une convergence vers l'unité du monde et à la construction d'une « communauté internationale ». Certains avaient prophétisé la fin de l'histoire, d'autres encore entrevoyaient que la planète deviendrait plate grâce à l'abolition des barrières physiques et mentales que devait permettre la diffusion universelle des technologies d'information et de communication. La société internationale devait ainsi se structurer non pas autour des états, des puissances et des rapports de force, mais trouver son unité dans l'instantanéité et l'universalité des échanges interpersonnels.
L'Europe, construite sur le droit et sur la culture du compromis, apparaissait comme la pointe avancée de ce mouvement. Elle avait aboli la violence comme instrument de règlement des différends entre états et au sein des états, montrant ainsi l'exemple au reste du monde…
S'inscrivant dans l'actualité, à travers une approche transversale et prospective, les VIIèmes Assises Nationales de la Recherche Stratégique auront pour thème cette année : un monde fragmenté.