Le contenu de cette page a été écrit et publié sous la direction de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) qui a rejoint l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI) le 1er janvier 2021. Il était important pour la direction de l'IHEMI de conserver l'ensemble du contenu de l'INHESJ, qui constitue désormais la mémoire de l'institut.
La gestion de crise a fait l'objet de nombreux travaux de recherche ces dernières années mais peu s'intéressent au processus de décision mis en jeu par des acteurs provenant d'organisations différentes et contraints à s'organiser ensemble et au contexte dans lequel il s'inscrit. Une crise une situation souvent complexe tandis que l'information est le plus souvent parcellaire, ambiguë et incertaine. A cette complexité s'ajoutent également un certain nombre de pressions contradictoires émanant d'acteurs aux intérêts divergents (instances politiques, opinion publique, médias) que les décideurs ne peuvent négliger sans parler de facteurs purement humains (stress, fatigue, problèmes de communication) qui pèsent de plus en plus lourd sur les membres d'une cellule de crise à mesure que la crise dure et que le temps passe.