![Sécurité dans les transports en commun : le cas des usagers captifs](/sites/default/files/styles/publication_full/public/publications/images/2020-01/note33.jpg?itok=TxuSV8H2)
Entre 2009 et 2013, les enquêtes « Cadre de vie et sécurité» (CVS) ont permis d'interroger près de 6 000 usagers des transports en commun qui utilisent exclusivement ce mode de déplacement, n'ayant pas d'autres options pour se déplacer (usagers dits « captifs »). Ils représentent 10 % de l'ensemble des usagers des transports en commun.
D'après ces enquêtes, par rapport aux usagers qui utilisent volontairement les transports en commun, les usagers captifs sont relativement plus nombreux (17 %) à se sentir rarement en sécurité dans ce contexte.
Les usagers captifs se trouvent dans une situation problématique : ils se sentent moins en sécurité dans les transports en commun, notamment les femmes, les personnes âgées de 40 à 59 ans, ou encore celles ayant un faible niveau de vie ; mais ils peuvent difficilement changer leurs habitudes de transport, n'ayant pas d'alternatives pour se déplacer.