Au cours de la saison 2017-2018, 11 335 matchs entachés d’incidents ont été recensés dans l’«Observatoire des comportements» de la Fédération Française de Football (FFF). On estime ainsi que des violences ou des incivilités ont été occasionnées dans 1,8% des matchs joués. Ce chiffre est donc en légère augmentation par rapport aux saisons précédentes (+ 0,2 point).
Dans la majorité des cas, l’acte de violences le plus grave est commis par un joueur (89%). D’ailleurs, les victimes sont des joueurs dans 57% des cas ou des arbitres plus d’une fois sur trois (38%).
Près de la moitié de ces violences ou de ces incivilités sont de nature verbale, et sont en particulier caractérisés par des propos grossiers ou injurieux (dans 40% des incidents les plus graves). À l’inverse, les agressions physiques représentent 45% des cas.
La catégorie de licenciés la plus touchée par ces violences est celle des U19/U18, composée de joueurs masculins âgés de 17-18 ans, puisque 3,4% des matchs joués dans cette catégorie ont été entachés d’incidents (contre 1,7% en moyenne pour les autres catégories de joueurs).