D’après les enquêtes « Cadre de vie et sécurité » (CVS) 2008-2015, près d’une personne sur cinq s’étant déclarée victime de viol se déplace à la police ou à la gendarmerie à la suite de cette atteinte (19 %) : 13 % déposent plainte et 4 % font une main-courante. 2% des victimes se déplacent sans pour autant déposer de plainte ou de main-courante.
Dans 29 % des cas, les victimes consultent un psychologue ou un psychiatre à la suite de leur agression. 15 % des personnes victimes prennent contact avec une association ou un centre d’appel d’aide aux victimes. A noter que près de deux tiers des victimes en parlent à leurs proches (63 %).
Les victimes qui se déplacent à la police ou à la gendarmerie ont davantage tendance à se confier également à une personne tierce. Les deux tiers des victimes qui se sont déplacées à la police ont aussi consulté un médecin contre 11 % dans le cas contraire.
Enfin, près d’une victime de viol sur cinq n’a jamais parlé de son agression (19 %). Cette proportion est d’autant plus importante pour les victimes de viols intra-ménages : environ un tiers des personnes ayant subi un viol par un individu vivant avec elles n’en ont parlé à personne.