D'après les enquêtes « Cadre de vie et sécurité » (CVS), 4,8 % des ménages résidant en France métropolitaine ont été victimes d’un cambriolage, d’une tentative de cambriolage ou d’un vol sans effraction dans leur résidence principale au cours des années 2005/2006 à 2012/2013.
Parmi l’ensemble de ces ménages et selon leurs caractéristiques sociodémographiques, on estime que les moins touchés par ce type d’atteintes sont les ménages majoritairement composés de personnes seules et en situation socio-économique défavorisée (inactives ou au chômage et aux revenus modestes). Environ 4,5 % d’entre eux ont été victimes contre 5,3 % chez les ménages en couple et en situation socio-économique favorable.
La proportion de victimes est également liée au type de logement du ménage. Seuls 4,2 % des ménages étant identifiés comme locataires d’un petit appartement se déclarent victimes. À l’inverse, ce sont 5,3 % des propriétaires (ou accédant) de grandes maisons isolées qui ont subi ce type d’atteintes.
Enfin, la proportion de victimes varie en fonction du type de quartier de résidence. Les plus fortes proportions de victimes résidant dans des zones d’habitat dense ou pavillonnaire en banlieue, avec 5,4 % de ménages victimes contre 4,5 % chez les ménages résidant en zones d’habitat dense et collectif en ville-centre et 4,7 % en milieu rural ou péri-urbain de faible densité et composé d’habitats individuels.