En 2016, 9 241 infractions liées aux systèmes d’information et aux systèmes de traitement automatisé des données (STAD) ont été enregistrées par la police nationale et la gendarmerie nationale. Ces infractions consistant pour l’essentiel en l’accès ou au maintien frauduleux dans un STAD (dont 15,9 % impliquant l’altération du fonctionnement ou la modification ou la suppression de données). Entre 2015 et 2016, le nombre d’atteintes aux STAD constatées par la police et la gendarmerie diminue (- 6,2 %, soit - 612 faits).
Les infractions aux droits des personnes résultant de traitements informatiques restent stables entre 2015 et 2016, soit 1671 faits.
Sur la même période, les infractions à la loi sur la presse portant atteinte aux individus et commises par l’utilisation des NTIC ont légèrement diminué de 1,9 % (- 187 faits enregistrés). Le nombre de ces infractions s’élève ainsi, en 2016, à 9 481.
Les infractions liées à la pédopornographie et à la mise en péril des mineurs, cibles particulièrement vulnérables sur internet, ont fait l’objet de 3 331 enregistrements par la police et la gendarmerie. Ces atteintes, qui augmentent depuis 2013 (+ 43,1 % soit 1 003 faits supplémentaires), consistent, pour près de 70 % d’entre elles, en la diffusion ou la détention d’images à caractère pédopornographique.