Les incendies de véhicules sont souvent considérés comme des infractions commises lors de « violences urbaines » ou d’événements festifs (14 juillet, 31 décembre...). Si ces périodes semblent plus à risque, il est important de préciser que ce type d’incendies est commis tout au long de l’année. Le phénomène est inégalement réparti en France métropolitaine, certains départements étant plus touchés que d’autres.
Les données administratives et l’enquête de victimation « Cadre de vie et sécurité » (CVS) font apparaître une tendance à la hausse des incendies de véhicules entre 2016 et 2017 (entre 2 % et 7 % selon les indicateurs). Toutefois, ces évolutions sont plus contrastées au cours de la période 2013-2017 (trois indicateurs en hausse, deux indicateurs en baisse).
Les résultats tirés de l’enquête CVS suggèrent que les incendies volontaires de voitures sont généralement commis dans le quartier ou le village de résidence, la nuit, alors que le véhicule est stationné dans un parking ouvert ou dans la rue. Le taux de plainte est élevé, les principaux motifs étant le remboursement du préjudice et l’identification des auteurs.