Un lien semble avéré entre le lieu de résidence, le fait d’être victime d’atteintes et celui de ressentir de l’insécurité dans son quartier.
Les résidents de zones urbaines sensibles (ZUS) apparaissent près de 1,5 fois plus victimes d’atteintes dans leur quartier comparés à ceux vivant dans la même commune mais en dehors de ces quartiers (13 % contre 10 %).
Ces taux d’atteintes varient en fonction de l’âge et du sexe du répondant. Quel que soit le lieu de résidence, les jeunes et les femmes sont davantage victimes.
L’insécurité ressentie dans le quartier par les résidents ZUS est 1,5 fois plus élevée comparé à ceux vivant dans la même commune mais en dehors des ZUS (25 % et 13 %) et 3 fois plus par rapport à ceux demeurant dans une commune ne comprenant pas de ZUS (38 %). Cette sensation, plus prégnante chez les jeunes, diminue en fonction de l’âge et diffère selon le sexe.
Le sentiment d’insécurité dans le quartier augmente significativement lorsqu’entre en considération l’expérience de victimation. Comparés aux non victimes, le fait de subir une atteinte dans son quartier fait, parmi les résidents ZUS, doubler la part d’individus ressentant de l’insécurité (66 % et 33 %). Lorsque l’atteinte a lieu en dehors du quartier, ce taux est de 48 %.