Le contenu de cette page a été écrit et publié sous la direction de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) qui a rejoint l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI) le 1er janvier 2021. Il était important pour la direction de l'IHEMI de conserver l'ensemble du contenu de l'INHESJ, qui constitue désormais la mémoire de l'institut.
La présente étude avait pour ambition de proposer une estimation des chiffres d’affaires des drogues illicites, dans un premier temps, et une approche exploratoire des bénéfices tirés du trafic de stupéfiants, dans un second temps. La démarche s’est appuyée sur une analyse économétrique doublée d’un examen approfondi de procédures judiciaires en lien avec le trafic de drogues et d’entretiens auprès de fonctionnaires en charge de la lutte contre ce trafic. Les chercheurs se sont déplacés en Guyane, en Colombie et en Espagne pour collecter des informations relatives aux filières de la cocaïne et du cannabis. L’enjeu sensible de ce travail a consisté à déconstruire le fonctionnement des organisations de trafic afin d’obtenir les principaux coûts que doivent prendre en charge les trafiquants.