Le contenu de cette page a été écrit et publié sous la direction de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) qui a rejoint l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI) le 1er janvier 2021. Il était important pour la direction de l'IHEMI de conserver l'ensemble du contenu de l'INHESJ, qui constitue désormais la mémoire de l'institut.

Chaque année, les auditeurs des trois sessions nationales sont répartis en groupes pour réaliser un mémoire sur un sujet d'actualité.
Certains de ces travaux sont publiés par l'Institut en accès libre.
Dans le cadre de la 23e session nationale Protection des entreprises et intelligence économique, les auditeurs de l'année dernière ont ainsi réalisé un travail de diagnostic stratégique sur la stratégie française au sein des institutions européennes sur les questions agricoles.
Contexte
L’agriculture française fait face à des enjeux sociétaux, économiques et environnementaux majeurs. Elle est une actrice essentielle de la sécurité alimentaire nationale, et porte une responsabilité majeure, bien au-delà de son poids économique, en matière d’aménagement du territoire et dans la définition d’un modèle de société responsable et écologique.
Une large partie des leviers d’action de la France se situe aujourd’hui au niveau européen, dans le cadre de la politique agricole commune. L’Europe finance et surtout régule l’agriculture par son activité règlementaire. Elle joue également un rôle fondamental dans la protection des intérêts des États membres dans une arène mondialisée. C’est dans ce contexte que la France, grenier historique de l’Europe, perd de la puissance et de l’influence à Bruxelles depuis une vingtaine d’années. Ainsi, à la veille de la nouvelle politique agricole commune, la France doit redynamiser sa politique d’influence pour préserver ses intérêts.
Afin de contribuer à la réflexion collective, l'Institut publie le travail de groupe réalisé sur le sujet par une partie des auditeurs de la 23e session nationale « Protection des entreprises et intelligence économique ». Ce rapport s’appuie sur une série de vingt-sept entretiens avec des professionnels du domaine ainsi que sur un travail de veille et d’analyse stratégique opéré par ses contributeurs.