Le contenu de cette page a été écrit et publié sous la direction de l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) qui a rejoint l'Institut des hautes études du ministère de l'Intérieur (IHEMI) le 1er janvier 2021. Il était important pour la direction de l'IHEMI de conserver l'ensemble du contenu de l'INHESJ, qui constitue désormais la mémoire de l'institut.
Pour le premier voyage d'études de la session « cyber », le choix des deux instituts – l'INHESJ et l'IHEDN qui co-organisent cette formation – s'est naturellement porté sur la Grande-Bretagne, en raison de l'ancienneté et de l'importance accordées par les Britanniques aux questions de cybersécurité, lesquelles s'expliquent par la participation à la fameuse intelligence community anglo-saxonne. Cette proximité avec le modèle américain se matérialise d'ailleurs par l'importance du Government Communications Headquarters (GCHQ, service de renseignements électroniques du Royaume-Uni) où opère le National Cyber Security Center (NCSC, équivalent de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), dont les responsables sont intervenus devant les auditeurs dans les locaux de l'Ambassade de France.
Une autre raison expliquant le choix de cette destination tient à l'excellence de la coopération qu'entretient la France avec Londres dans le domaine « cyber », ce qui est en fait une transposition du tandem franco-britannique en matière de défense. La visite du site de Thales Reading a été l'occasion de prendre la mesure des interactions politiques et industrielles entre la France et l'Angleterre.
Autre temps fort de ce voyage d'études outre-Manche : le déplacement au Royal United Services Institute (RUSI), think-thank indépendant créé en 1831 par le duc de Wellington spécialisé dans les questions de défense et de sécurité. À noter également la réception à l'Ambassade de France, qui a grandement contribué à l'élaboration de ce voyage d'études, en présence notamment de Monsieur l'ambassadeur Jean-Pierre Jouyet et de Monsieur François Revardeaux, ministre conseiller.